ECONYL®, des déchets plastiques à l’univers de la mode.

Dans ce nouvel article de blog nous avions envie de vous faire un petit focus sur l’une des matières que vous pouvez retrouver dans nos produits, la fibre ECONYL.

Matière principale de tous nos produits de la gamme activewear, cette matière innovante est aussi bienfaisante pour la planète qu’idéale pour vos vêtements… On vous explique tout !

LA POLLUTION DES OCEANS :

Chaque année, c’est plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques qui sont déversées dans les océans… Dit autrement ce sont 253 kilos de plastique par seconde qui finissent en micro-particules et ingérées par la faune marine !

Cela vous inquiète ? Nous aussi…

Nos océans, notre nature se voient détruits par notre mode de consommation et de production.

Saviez que, d’après une étude de la « Ocean Cleanup Foundation », 46% du matériel flottant trouvé dans l’océan étaient des filets de pêche ou « filets fantômes » ?

Impossible de nier aujourd’hui l’impact désastreux du plastique déversé dans les océans. Les chiffres alarmants qui grandissent de jours en jours, de minutes en minutes, nous rappelle à quel point il est urgent d’agir. Et qui plus est dans notre industrie textile, la deuxième plus polluante…

Et si on imaginait un monde où ce plastique ne serait plus un déchet mais un matériau réutilisable, et pourquoi pas même recyclable à l’infini… Ca vous parait fou de penser cela ??

Et pourtant …

> LE PROJET INNOVANT D’ECONYL® :

C’est en 2011, qu’Aquafil, une entreprise italienne spécialisée dans la fabrication de polymères se lance dans un projet innovant et porteur d’espoir : créer Econyl.

Mais alors en quoi ce projet est innovant ?

Le principe de l’Econyl (qui est le nom donné à cette fibre nouvelle) est de s’inscrire dans une économie circulaire par la récupération et la « régénération » des fibres de nylon usagées pour produire un nylon recyclé qui présente les mêmes caractéristiques et qualités que le nylon « vierge ».

Voilà tout le défi qu’Aquafil s’est lancé, recycler et réutiliser les fibres déjà existantes au lieu d’en produire de nouvelles. On pourrait alors, à juste titre, s’interroger sur la qualité de la fibre réutilisée. Ne s’abîme-t-elle pas avec le temps ?

Et bien non !! En effet, Econyl est fabriqué à partir de nylon 6 qui a la particularité de pouvoir être dépolymérisé et repolymérisé à l’infini sans aucune perte de qualité. En d’autres termes, une fois récupérée et régénérée, la fibre Econyl a un cycle de vie circulaire et totalement infini, elle peut-être recyclée de façon illimitée tout en conservant la qualité d’un nylon que l’on appelle « vierge » ou neuf. 

Vous vous demandez alors peut-être quels sont les matériaux usagés qui possèdent cette richesse de recyclage (car oui le recyclage est une richesse !) ?

Et bien il y en a beaucoup, que ce soit dans les vêtements et textiles, les déchets industriels ou bien encore les filets de pêche usagés… Oui oui !

L’entreprise met d’ailleurs l’accent sur la récupération et la valorisation de ces filets de pêche usagés ou abandonnés dans les océans pour produire l’Econyl.

C’est grâce au développement d’un véritable réseau international de collecte des déchets qu’Aquafil réussit à s’approvisionner en nombre suffisant de ces matières premières pour créer l’Econyl. Ils récupèrent, en effet, en grand nombre des déchets d’avant et d’après consommation.

Très simplement, les déchets d’avant consommation sont principalement les déchets industriels de plastique ou chutes de fabrication qui n’ont pas été utilisés dans les usines.

Les déchets d’après consommation quant à eux sont des produits en fin de vie faits de Nylon comme les tapis, les moquettes, les filets de pêche ou encore les vêtements à base d’Econyl.

Aquafil bénéficie pour sa collecte d’une précieuse aide des nombreuses associations qui luttent contre la pollution plastique des océans par exemple. En parallèle, l’objectif est que vous et nous soyons, à l’avenir, tous fournisseurs de matières premières en recyclant nos vêtements recyclés 😉

En bref : Econyl c’est le pari fou de transformer les filets de pêche et autres déchets plastique en fibre technique et innovante pour l’industrie textile !

Et pourquoi ce projet est porteur d’espoir pour la planète ?

Par son action de recueillir et revaloriser les déchets plastiques, l’Econyl a un impact zéro sur la nature !

La fibre étant à 100% recyclée mais surtout recyclable, l’objectif d’Aquafil est donc de régénérer la totalité de l’Econyl et de ce fait créer un cercle vertueux d’économie durable et circulaire. Un projet qui a du sens surtout dans l’industrie textile qui est toujours plus gourmande…

Econyl c’est aussi une fabrication plus propre.

En effet, la fabrication de l’Econyl permet une réduction de 55% des émissions de CO2 !

Et oui, c’est grâce au recyclage des fibres usagés que l’entreprise réussit à s’affranchir de l’utilisation du pétrole comme matière première et du processus de fabrication traditionnel très énergivore.

C’est quand même environ 7 barils de pétrole par tonne de polymères régénérés produite que ce processus nouveau permet d’économiser… Ce n’est quand même pas rien !

Par ailleurs, l’engagement d’Econyl dans la lutte contre la pollution plastique des océans en mettant un point d’honneur à la récupération des filets de pêche est une réussite !

A titre d’exemple, rien qu’en 2018, avec l’aide de 100 plongeurs volontaires et 27 communautés de pécheurs, ils ont récupéré 78 tonnes de filets de pêche abandonnés près des côtes européennes.

En bref : Econyl c’est un projet qui s’inscrit dans une économie durable grâce à deux piliers : le zéro déchet et le cycle de vie circulaire.

>KITIWAKE x ECONYL :

Comme vous le savez, chez Kitiwaké il est essentiel pour nous de produire l’ensemble de nos collections avec des matières d’origines naturelles ou recyclées.

Alors, pourquoi avoir fait le choix de cette matière ?

On laisse Cannelle (co-fondatrice) vous répondre :

« Dans la phase de création de notre nouvelle collection Activewear, le choix de l’Econyl pour produire nos pièces s’est vite imposé à nous.

En effet cette matière répond en tous points à nos besoins et valeurs.

Nos besoins consistaient à sélectionner une matière adaptée pour une collection d’Activewear. Par définition, nous avions besoin d’une matière respirante, stretch et légère. Une matière qui s’adapte à des pratiques plus intenses comme du running ou du crossfit.

Il est très important pour nous que chaque femme ait plaisir à porter son legging c’est pourquoi nous sélectionnons uniquement des matières de très hautes qualités, très agréables et d’une grande douceur sur la peau.

D’un autre côté, nous cherchions évidemment une matière d’origine naturelle ou recyclée. Le principe novateur de recyclage des fibres de nylon usagées a été pour nous une belle découverte et une évidence.

Enfin, depuis toujours sensibles à la cause environnementale de la pollution des océans, l’implication d’Econyl dans la récupération des filets de pêche abandonnés a été déterminant dans notre choix.

Que demander de plus, nous avions à notre disposition une matière confortable, esthétique, et éthique. »

C’est donc effectivement pour notre gamme Activewear et plus précisément le legging sea turtle et la brassière albatros que nous utilisons de l’Econyl.

Et pour aller au bout de notre engagement, nous avons décidé d’insérer ces produits dans une logique de produit-responsable.

« Élaborer un produit en matière recyclé et recyclable était une chose pour s’engager contre la pollution plastique des océans mais nous nous sommes demandées avec Cannelle ce que nous pouvions faire pour aller encore plus loin, pour que la boucle soit bouclée. C’est dans cette optique que nous avons décidé de reverser une partie des bénéfices de la vente de chaque produit de la gamme activewear au programme plastic Odyssey, qui lutte contre la pollution plastique par des actions directes sur les océans mais aussi par des actions de sensibilisation à la cause. Nous sommes très heureuses de les soutenir dans leur projet et qui plus est par le biais d’une collection fabriquées à partir de déchets plastiques issus des océans ! » Juliette, co-fondatrice.

Ce qu’il faut donc retenir de cet article c’est que des solutions innovantes et éthiques existent pour faire bouger les lignes de cette industrie textile si polluante, à nous tous de les valoriser à leur juste valeur .

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